Sentier de la Fabrique de Sucre
Temps Estimé: 
28 minutes (aller et retour)
Distance: 
2.30 km
Moyen: 
1
Itinéraire: 
1
Déplacement: 
1
Effort: 
1
Difficulté: 
Facile
Fichier de route: 

Les engins primitifs et trapiches puis, par la suite, les fabriques sucrières ont une constante beoin d'eau notamment dans le processus de fabrication du sucre, de la farine ou du papier. C'est pour cela que la plupart de ses engins et/ou fabriques sont retrouvés près d'un canal d'irrigation. La construction originale de la Fabrique du Sucre date de l'époque arabe, créée à partir d'un barrage de dérivation fait avec des troncs et de la maçonnerie dans les environs du Tajo de los Vados. A partir de là et dans une direction S-SE, en traversant la plaine fertile de Paturana et en suivant le chemin de l'actuel Canal par Mirasierra, nous pouvons profiter de la promenade de Los Álamos.
L'organisation de l'espace agricole autour du canal d'irrigation et de ses branches a permit à partir du Xe siècle, d'introduire la canne à sucre dans la plaine fertile du Guadalfeo.
C'est à la fin du XVIe siècle que la canne à sucre atteint son plus grand essor en se convertissant en monoculture, ayant convertit plus de 10.000 marécages à la canne à sucre. Les effets de cette économie sucrière se sont fait ressentir dans l'organisation de cultures et dans le paysage, on ne pouvait seulement voir des terres occupées de canne à sucre , la déforestation était visible. La pression a eu une plus grande répercussion sur les montagnes, en effet, il a fallut abattre nombre d'arbres afin d'obtenir du bois pour le chauffage les chaudières des fabriques.
Au XVIIIe siècle, une importante crise frappe le système sucrier traditionnel, ce qui apportera une transformation profonde de la plaine fertile et une redistribution importante de la propriété. C'est à partir de se moment que la canne à sucre commence peut à peu à disparaître de la plaine fertile, substitué par le coton.
À la fin des années 40, une nouvelle fièvre sucrière surgit grâce à la modernisation du processus de fabrication. L'application de la vapeur comme force motrice apparaît et sert notamment pour les moulins, pour le procédé de cuisson et d'évaporation au vide et l'usage de turbines pour la purge. De tels procédés ont remarquablement augmenté la productivité et provoqué le retour à la monoculture de la canne à sucre dans la plaine fertile. 

Type de solide: 
Asphalte et aciéré
Itinéraire: 

A partir de la Fabrique du Pilar, prendre la direction du chemin de Minasierra. Emprunter le sentier jusqu'à arriver à une bifurcation ; prendre le chemin à gauche pour pouvoir retourner à la Fabrique du Pilar. le chemin à droite est le début du sentier « Cultures subtropicaux ».   

Points remarquables: 

La Fabrique du Pilar : fut construite en 1882 par la compagnie commerciale collective Burgos et constitué principalement par D. José de Burgos Real, voisin de Motril. Elle appartient à une famille avec d'ancienne tradition sucrière. Les commerçants et les propriétaires grenadins sont aussi liés à l'affaire sucrière notamment avec la betterave dans la plaine fertile de Grenade. La fabrique a initiée son premier broiement de récole de canne à sucre en 1883. En 1903, elle est restée intégrée dans la Société Générale Sucrière de l'Espagne, qui a décidé de fermer les installations les moins rentables et à concentrer le processus manufacturier dans les unités les plus efficientes, en procédant à une modernisation de grande envergure de ses machines à la fin de la décennie. Dans l'actualité, l'édifice de l'administration et le hangar de séchage et magasin, sont les meilleurs vestiges conservés. Le quartier ouvrier a été presque totalement détruit, cela fait plusieurs années maintenant. 
La Fabrique de San Luis : elle possède de petites dimensions. Elle a été construite en 1910 par Luis Vinuesa, propriétaire, avocat et maire de Motril dans les premières années du siècle. Ce sont de grands propriétaires agricoles et la Société Générale de l'Espagne qui sont à l'origine de sa création. En 1904, une politique de fermeture de la plupart des sucriers existant dans le territoire communal à était écrite. Étant donné que la Société contrôlait la plupart des installations manufacturières et pouvait imposer une politique de prix de la matière première défavorable pour les agriculteurs, de diverses initiatives de cultivateurs locaux ont surgies à partir de 1905 pour construire ses propres fabriques. La fabrique a été vendue et acquise par de nouveaux propriétaires à plusieurs reprises, jusqu'à ce qu'elle cesse finalement de fonctionner en 1987.
Actuellement, la fabrique se trouve abandonnée. 
La Fabrique de la Almudena : fut construite en 1912 par D. José de Burgos et sa Dame Almudena Martel pour moudre les cannes de sa propre récolte. Puis fut démantelée en tant que sucrière en 1930. Dans les années 80, plusieurs installations ont été acquises par les Distilleries Arehucas pour monter à elles les magasins et une chaîne d'embouteillage. Dans les dernières années, un hôtelier a réhabilité les vaisseaux et la cheminée pour des activités relatives aux affaires.
El Candelón Grande o Canalón Grande : a été construit en 1848, par le maire D. Antonio Mantilla, pour arroser depuis le canal d'irrigation principal les terres des paysans environnants.

Début de l'étape: 

Fabrique Sucrière du Pilar, qui se trouve a quelques 300 mètres nord de Motril (près des magasins notamment Alcampo).

Fin de l'étape: 

Llegada a la casa de La Almudena y retorno a la Fábrica del Pilar, por otro camino alternativo.

Alternatives: 

Barajamos la opción de acabar la ruta Fábricas azucareras o bien, enlazar con el sendero de los Cultivos subtropicales, que finaliza en el Cortijo de los Bates.

Hauteur minimale: 
28 m
Hauteur maximale: 
44 m