Les torrents sont des systèmes fluviaux typiques intermittent des régions avec un climat méditerranéen semi-aride. Les plantes qui l'habitent font face à de difficiles conditions de vie. Elles doivent avoir la capacité de supporter des inondations et des tempêtes pendant l'époque humide, et en même temps, elles doivent être capables de surpasser des sécheresses intenses dans un été. De plus, elles doivent posséder de fortes racines qui empêchent les torrents d'automne de les entraîner. La flore qui possède ces caractéristiques et colonise ces ambiants avec du succès sont le laurier-rose (Nerium oleander), le tamaris (Tamarix sp.), la canne commune (Arundo donax) et le gayomba (Spartium junceum). Celles-ci, à l´exception de la canne à sucre, sont des espèces autochtones.
Morphologiquement, le laurier-rose est un arbuste avec des feuilles allongées de couleur verte intense et de spectaculaires fleures roses ; le tamaris, avec des feuilles réduits, à de petits écailles qui donnent sur ses branches flexibles une apparence nu et le gamboya ou un genêt d'odeur est un arbuste de branches allongées en forme de fouet et de petites fleurs jaunes.
Aujourd'hui, les espèces autochtones doivent concourir contre l'envahissante canne à sucre, une espèce allochtone (se trouve dans un lieu différent de celui de son origine) qui possède une croissance rapide. Pour son expansion la canne émet quelques grosses graines souterraines nommées les rhizomes qui possèdent la capacité de donner lieu à de nouvelles plantes. L'existence de ces rhizomes souterrains explique l'énorme difficulté d'éradiquer les cannes une fois installées dans une zone. Cependant, ils agissent comme coupe-vent dans les zones plaines, comme la plaine fertile.
Pour nous approcher au début du sentier, nous devons suivre le chemin de Minasierra depuis les sentiers de «Fabriques sucrières» et de «Cultures subtropicales», ou bien, depuis la route nationale 340, en déviant à l'est par un chemin agricole qui divise le torrent de Cañizares (à un kilomètre et demie arrivé à Azud de Lobres), où existe un grand aqueduc. Et où se trouve le début du sentier. Le sentier suit à chaque instant le rocailleux lit du torrent. Finalement, en dépassant une petite ferme, nous avançons environ 300 mètres et nous atteindrons la fin du sentier, dans lequel un panneau est assigné sur la végétation du Ravin.
La ferme de la Presa et Escalate 5, des assises situés dans des zones escarpées, près du torrent pour profiter des ressources naturelles (travail dans les mines et des cours d'eau).
Durant le parcours, nous apercevrons différents panneaux interprétatifs sur la géologie, la flore et la faune : «El Karst», «El empuje de África» (la poussée des plaques tectoniques en Afrique), «Du matériel qui construit les montagnes», «Des métaux», «La Faune des Torrents», «La serpent bleu et vert», «Les amants du soleil : le fourré», «La Faune du fourré», «De Petits Bois pour un climat dur», «La Faune du bosquet méditerranéens», et «La végétation du ravin».
National 340, à un kilomètre et demie arrivé au Azud de Lobres, en déviant à l'est par un chemin agricole qui va vers le torrent Cañizares, où se trouve le grand aqueduc de ce torrent.
En passant une petite ferme, nous avançons environ 300 mètres et nous trouverons un panneau sur la végétation du Ravin, en atteignant la fin du sentier.
À peine quelques mètres direction Motril sur la route générale nous trouverons le sentier «Azud de los Vados».